dimanche 24 mars 2013

un dépannage efficace

 (suite)
 Depuis quelques minutes, le soleil se montrait, mais cela ne mettait pas de baume dans le coeur de monsieur Padevène. Une véritable angoisse le tenaillait et il commençait, avec un pessimisme exagéré, à se demander combien de jours il demeurerait sur cette autoroute belge. Il en arrivait à penser que ses vacances se termineraient là.
  Il se posa encore la question jusqu'à midi. A ce moment, un routier flamand le prit en charge et le conduisit jusqu'à un téléphone où il put alerter l'Automobile Club Belge.
  Ensuite, tout se passa très vite. Une voiture du club vint s'arrêter près de la Capri et le conducteur appela divers garages par radio. L'un d'eux dépêcha une dépanneuse et à 13 h, la Ford était en réparation. Il s'agissait de l'embrayage. 

dimanche 17 mars 2013

en panne sur une autoroute étrangère

  (suite)
  Monsieur Padevène laissa le véhicule glisser jusque sous un pont, stoppa, descendit après avoir manoeuvré l'ouverture du capot. Celui-ci, à peine ouvert, laissa échapper une épouvantable odeur de brûlé. Candide vint à la hauteur de la portière droite.
- Il y a quelque chose de cassé. Je vois un parking à quelque cent mètres, je vais y aller et demander de l'aide. Passe-moi le parapluie.
  A dix heures, Candide replia le parapluie. Il y avait 4 heures qu'il végétait dans ce parking. Tous ceux qui avaient une place dans leur véhicule et à qui il avait demandé de bien vouloir le déposer à la prochaine station service avaient refusé. Ils étaient pressés, n'avaient pas le temps. (Cela ne les empêchait pas, une demi-heure plus tard, de terminer leur petit déjeuner).

dimanche 3 mars 2013

Les vacances commencent mal

  Renfrognée dans son coin, Angélique tenait son chien sur les genoux en essayant de ne pas voir les éclairs qui zébraient le ciel. Les essuie-glaces en allure rapide n'arrivaient pas à éliminer totalement le rideau d'eau qui voilait le pare-brise. Candide consulta la pendulette du tableau de bord et effectua un rapide calcul.
- 6 heures ! Dans une demi-heure, si tout va bien, nous serons à la frontière allemande.
  Il terminait à peine cette phrase qu'une ride soudaine barra son front. Angélique, qui le surveillait en catimini pâlit.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je ne sais pas. Je n'arrive plus à passer mes vitesses.