dimanche 12 mai 2013

Première étape ; Salzburg

  A l'aide d'une lampe de poche, car il faisait maintenant nuit, l'homme considéra les traces d'huile laissées sur le pare-chocs arrière puis il expliqua, ou du moins il tenta de le faire, que ce n'était pas grave, il y avait simplement trop d'huile.
  Candide, qui n'avait rien compris, en déduisit que l'individu n'y connaissait rien et repartit, surveillant le nuage d'huile dans son rétroviseur.
  C'est dans ces conditions qu'il parvint à Salzburg, mais avec quelque retard, puisqu'il était 3h30 du matin. La voiture erra péniblement dans les rues de la ville natale de Mozart, avant de dénicher l'hôtel qui était réservé aux Padevène.

dimanche 5 mai 2013

Combien de litres d'huile faut-il dans un moteur ?

(suite)
  Il fut grandement étonné de voir qu'un seul litre ne suffisait pas à remplir le réservoir à ras bord et il partit immédiatement en acheter un second qu'il transvasa aussitôt. Ce deuxième litre ne semblait pas non plus remplir le réservoir. Anxieux mais 'osant pas trop en parler à son épouse, Candide remonta s'installer au volant en disant :
- Elle avait vraiment besoin d'huile.
  Cent kilomètres plus loin, à une nouvelle station, le couple stoppa. D'autant plus angoissé qu'il se devait de ne rien en laisser paraître, monsieur Padevène alla acheter un bison. Fort de sa première expérience, il se décida même à en prendre deux.
  Le réservoir encaissa sans broncher cette ration supplémentaire mais le liquide visqueux ne fit pas son apparition aux abords de la bonde. Le redémarrage se fit sans trop d'histoire, bien que Candide ait la nette impression que le moteur hoquetait parfois.
  Le soir tombait quand les Padevène s'aperçurent qu'ils laissaient derrière eux un nuage aussi opaque qu'odorant. L'huile envahissait le pot d'échappement. A 20 km/heure, la Ford progressa péniblement jusqu'à une nouvelle station. Là, à l'aide de son dictionnaire, Candide tenta d'expliquer à un réparateur que quelque chose ne tournait pas rond dans son moteur...